mardi 25 novembre 2008

PUB la revue de presse des seconde

vous pouvez aller butiner sur le blog des seconde:
la revue de presse
élections US
crise économique
crise en Géorgie....
http://jfjhg.blogspot.com/

ou le travail des terminale L à propos des élections US
http://jaffrenou.free.fr/

sujet 12 L’art abstrait

I – Qu’est-ce que l’art abstrait ?
L’art abstrait est un art qui s’affranchit des règles de l’imitation de la réalité selon les lois de l’optique perspectiviste traditionnelle, est né au début du XXs . L’oxymore que constitue cette expression, une image étant traditionnellement définie comme une réplique de la réalité, indique la nouveauté de l’entreprise. Les peintures abstraites sont des images autonomes qui ne renvoient à rien d’autre qu’elles-mêmes Il s’est développé suivant deux grandes tendances, l’une émotionnelle, souvent « tachiste » ou gestuelle, expression limite entre le conscient et l’inconscient de l’artiste. L’autre géométrique plus ou moins « froide » de la forme et de la couleur en termes de rapports mathématiques . Les quatre artistes pionniers de l’abstraction, Frantisek Kupka, Vassily Kandinsky, Kasimir Malevitch et Piet Mondrian.
Art abstrait à tendance émotionnelle D’après Wassily Kandinsky
Art abstrait à tendance géométrique D’après Victor Vasarely.

II- Caractéristiques techniques de l’art abstrait
En premier lieu il ne faut pas confondre art abstrait et impressionnisme. Pour cela revenons un siècle en arrière avec des peintres tels que Monet, Renoir ou encore Cézanne qui se virent exclus de l’académique « Salon des artistes français a Paris » car on leur reprochait de mal décrire les bâtiments, les paysages, les personnages : esquissés, colorés n’importe comment, sans respect des perspectives… Or ces peintres sont les peintres abstraits de l’époques. Par contre ils montraient la lumière, ses vibrations, ses reflets, son imprégnation et les effets des différents changements sur la couleur, sur les objets... : ils ont privilégié l’impression à l’expression ; ainsi : « n’y chercher pas quelque chose de concret car, à l’instar de l’impressionnisme, il n’y a pas de description. Parmi les multiples façons de peindre dans ce domaine, se distinguent : l’abstraction lyrique, géométrique, et décorative ; ces courants ne représentent pas toute l’abstraction mais sont historiquement omniprésents.
Œuvre d’ Amaranth Ehrenhalt , L’abstraction lyrique :

A l’opposé de l’art géométrique et décoratif , l’abstraction lyrique ne repose sur aucune loi et est destinée à susciter des sentiments, générer des idées. Comme l’état d’âme de l’artiste, son caractère, le parcours de sa vie, les événements sociaux et politiques qui l’entourent sont les moteurs de son expression artistique : ces oeuvres sont donc signifiantes.

Œuvre d’Arden Quin , L’abstraction géométrique :

Elle repose sur une organisation de l’espace, soit par des lois de construction édictées par les artistes, soit par simple recherche de pureté. Elle suscite le calme, l’aboutissement,
l ’accord avec soi, ou au contraire la nullité et le vide.

Œuvre de Guy de Rougemont , L’abstraction décorative :
Il constituer une oeuvre à part entière mais n’a pas pour but de s’identifier à un concept autre qu’esthétique ; c’est un difficile exercice de style.

III – Présentation d’une œuvre abstraite :
Vassily Kandinsky, Ovale Blanc, peint en 1919 (huile sur canevas)

« L’art est la belle représentation d’une chose et non la représentation d’une belle chose » Emmanuel Kant
Nous pouvons retrouver sur cette toile de nombreuses caractéristiques de l’art abstrait. Telles que de nombreuses figures géométriques (ce qui fait référence à l’abstraction géométrique ci-dessus) ainsi que la forte présence de courbes. Comme chacun a la possibilité de voir ce qu’il veut sur une œuvre abstraite nous avons interrogé deux élèves de la classe qui voient sur ce tableau, une barque ou bien une girafe. C’est ce qui fait toute la particularité de l’art abstrait, cette façon de peindre permet à chacun de voir ce qu’il veut voir.
Kandinsky ne donna aucune explication, quand à la signification de son œuvre.
Sources utilisées :
Dictionnaires, encyclopédies pour trouver une définition la plus claire possible.
http://www.almanart.com/comprendre-l-art-abstrait.html pour faciliter la compréhension et l’intérêt de ce genre de peinture.
http://www.centrepompidou.fr/ pour les informations complémentaires.

Camille & Nolwenn
1ere L

Sujet n°4: le presse et la radio

La presse était à la fin du IXX ème siècle réservée à l'élite, au XX ème siècle celle-ci s'est développée et est devenue accessible à tous. La radio, elle, a été crée et s'est développée à cette époque, elle a permis la culture de masse.

La radio:
==> Dans les années 1920, elle apparaît sous le nom de T.S.F ( Télégraphie Sans Fil). C'est une grande révolution pour la population, désormais l'accès à l'information et à la culture est possible pour tous, on dénote une nette augmentation de ces ventes: (p.70: livre d'histoire) En Amérique, 12 millions de familles sont équipées d'un poste.
==> En France, c'est dans les années 1930, que la radio devient indispensable: (p.70: livre d'histoire) le nombre de récepteurs en 1939 est de 5 millions.

==>Son utilisation:
* Informations nationales ou régionales
*Culture, émissions musicales (ex: Radio-Paris, 1921)
* Propagandes: - Utilisée par Hitler, retransmission de ses discours
- Appel à la Résistance par Charles De Gaulle, 18 juin 1940
==> la radio devient un média de masse,elle est écoutée par de plus en plus de fidèles.

La presse:
==> Une nouveau rôle pour l'imprimé:
*La presse quotidienne a vu ses tirages augmenter grâce à l'utilisation plus régulière de l'imprimé: c'est devenu une culture de masse (1870-1914, 9 millions de tirages par jour en France)
* ( p.80, Livre d'histoire, doc.4) D'après ce document on peut voire qu'entre 1832 et 1914, à Paris, il y a eu 53 nouveaux journaux, et une augmentation de 5'683% de tirage total (les journaux étaient quasi inexistant avant 1867). Mais l'évolution des journaux et des tirages est encore plus flagrante dans les Provinces: avec 210 titres en plus et une augmentation du total des tirages de 19'900%.
==> Création de la presse périodique (Time, U.S.A/ Match, France)

*L'image ou la photographie devient un support essentiel de l'information
( J.Prouvost :« L'image est devenue la reine de notre temps» 1932)
==> La presse illustrée ( ex: «Le journal de Mickey» ou la bande dessinée :«Tintin»)
*Née à la fin du XIXème s., création de personnages fictifs célèbres ( Tarzan, Superman) dans différents pays (France , Belgique, États-Unis),


Conclusion:
On peut en conclure que c'est à cette époque que la presse et la radio sont devenus des médias de masse.
Chloé et Clarisse

sujet 1 LE CINEMA

Né à la fin du XIXème siècle, en 1895, le cinéma (de son nom complet cinématographe) est une invention des frères Lumière qui devint rapidement populaire.
Le cinéma muet se développe en premier. Il n'y a pas de paroles, cependant un bonimenteur faisant office de voix-off ainsi qu'un orchestre accompagnent parfois une séance. De plus, on peut lire des répliques inscrites sur un écran noir et intercalé aux images.

Les principaux cinéastes du cinéma muet sont Abel Grance (France), Charlie Chaplin (Angleterre), Griffith (États-Unis), Fritz Lang (Allemagne), Sergueï Eisenstein (Russie). Par conséquent, les pays principalement concernés sont les précédents.

Au niveau de la France, le cinéma a pris beaucoup d'importance; en effet, si nous devions citer qu'eux, les frères Lumières sont d'origine française. Tout comme Méliès, qui sortit le premier film de fiction, Voyage dans la lune, en 1902. De plus, c'est en France qu'à lieu le mondialement célèbre festival de Cannes, fondé un peu plus tard, en 1946.

Le cinéma parlant apparaît en 1927 avec le film Le chanteur de jazz et se développe dans les années 1930 au cœur de la mutation culturelle. La culture change vers une société de consommation et d'accessibilité aux loisirs. Petit à petit, les cinéastes innovent afin d'améliorer la coïncidence entre son et image. Ainsi, diverses techniques sont utilisées. Au départ, en 1929, la bande-son se trouvait sur un disque, à part de l'image. Puis, par étapes, le son a pu être fixé sur la même pellicule que le film. Les innovations de la science aidant, le son a été séparé sur plusieurs pistes, ce qui a permis la «perspective sonore».

En même temps que le cinéma, se développèrent les sociétés de production cinématographique; nous allons donc en présenter quelques unes:
Gaumont est une entreprise française fondée par Léon Gaumont en 1895. C'est la plus ancienne entreprise mondiale de production et d'exploitation de films. Aujourd'hui encore, elle demeure un des plus importants producteurs en France; mais, à présent, cette marque est gérée par Pathé.
Fondée en 1923 à Hollywood par quatre frères, la Warner Bros a mis en place en 1926 un système permettant d'enregistrer des sons synchronisés avec l'image et de la musique, mais pas de dialogues. Aujourd'hui, elle produit des films mondialement connus, comme Harry Potter ou Charlie et la chocolaterie.

Société américaine crée par la fusion de trois autres, Metro Pictures Corporation, Goldwyn Pictures Corporation et Louis B. Mayer Pictures en 1924, Metro Goldwyn Mayer (MGM) est spécialisée dans la production et la distribution de films de cinéma, mais également dans celle de programmes télévisés. Elle devient, en 1930, la société la plus importante d'Hollywood. Les films les plus connus sortant de ses studios sont par exemple Autant en emporte le vent ou Le Magicien d'Oz. Mais, suite à une crise des studios, elle est revendue à la filière Sony en 1959.
La 20th Century Fox est une filiale de l'une des plus importantes sociétés de cinéma, Fox Filmes Entertainment. Crée en 1935, elle est devenue particulièrement connue à la sortie de Titanic, en 1997, un des plus gros succès cinématographique de l'Histoire du cinéma. Elle s'est également distinguée par les succès des trois épisodes les plus récent de Star Wars. Depuis 1995, elle s'est alliée avec UGC, pour former l'UFD (UGC Fox Distribution).

Et, bien sûr, pour finir sur les sociétés de production, quelques mots à propos d'Hollywood.
Situé au nord-ouest de Los Angeles, en Californie, ce quartier abrite de nombreux studios de cinéma. De plus, il est le lieu de résidence de nombreuses stars du septième art.
Les studios ont commencé à s'implanter dans ce lieu emblématique de la production cinématographique américaine, et même mondiale, depuis 1911, avec les Nestor Studios. Sa renommée remonte aux premiers tournages qui s'y sont effectués, dès 1910. Cependant, Hollywood est vraiment devenu le symbole de la puissance et de la réussite cinématographique qu'à partir des années 1920/1930, lors de l'émergence d'importants studios (MGM et 20th Century Fox ont particulièrement oeuvré en ce sens)

Le développement de l'industrie cinématographique a été accompagné par une augmentation très nette du nombre de spectateurs. Alors que la première séance payante et publique faite à Paris le 28 décembre 1895 par les frères Lumière, composée de courts-métrages muets tels que Sortie d'usine, Arrivée d'un train en gare ou Le repas de bébé, n'avait attiré qu'une trentaine de spectateurs. Cependant, par le biais de la presse, ils furent 200 en moyenne lors des suivantes.
L'essor des salles de cinéma ne se commença pourtant réellement qu'en 1929, grâce au début du cinéma parlant. Alors que cette année-là, on recensait 150 millions de spectateurs dans les 20 salles sonorisées de France, ils étaient 234 millions répartis dans 1000 salles en 1931, et 453 millions par an dans plus de 4000 salles françaises en 1937.

De plus, les producteurs ont rapidement compris que les spectateurs étaient plus attirés par des films mettant en scène des acteurs appréciés, même si le synopsis de la pellicule en elle-même ne les aurait pas intéressé. Ainsi, se développe le statut de star de cinéma, dont, depuis ses débuts, l'importance pour les spectateurs s'est considérablement accru.
Le cinéma connaît donc un succès considérable et devient un élément central de la culture de masse dans les années 30. La culture de masse est le nom donné à des pratiques culturelles touchant un large public; c'est-à-dire que le cinéma se popularise et que des gens de niveaux différents peuvent accéder à ce loisir.

Pour finir, nous avons choisi de présenter deux extraits de Chantons sous la pluie, film musical américain sorti en 1952. Il a été rendu célèbre par la chanson "singin'in the rain".
Bien que ce film ne s'inscrive pas dans la période étudiée, c'est-à-dire des débuts du cinéma jusqu'à à peu près la seconde guerre mondiale, il parle de deux acteurs populaires sous le cinéma muet qui doivent faire face en 1927 à une révolution de leur art: l'invention du cinéma sonore.
Ainsi, ce n'est pas le film en lui-même qui nous a intéressé, mais bien son sujet, la transition du cinéma muet au parlant. En effet, dans les deux extraits présentés, nous pouvons voir le cinéma de l'époque.

Le premier, assez court, nous montre la projection d'un film muet, avec l'orchestre qui l'accompagne, ainsi que les procédés pour faire faire comprendre les bruits aux spectateurs (les acteurs tendent l'oreille par exemple), et les paroles écrites et intercalées aux images.
Le second, lui, présente la séance d'un film parlant, avec tout les problèmes que cela peut poser (place du micro, dialogues des acteurs habitués aux pantomimes, décalage entre le son et l'image...)

Pour conclure, nous pouvons dire que dès sa naissance, le cinématographe a attiré les foules, toujours plus nombreuses à chaque amélioration.
Répondant aux attentes de leurs contemporains, les metteurs en scène, acteurs, producteurs...du début du XXème siècle nous livre donc les modes de pensée, coutume etc. de cette époque. Par conséquent, à travers le divertissement, les films peuvent devenir la mémoire de leur époque.

Documents utilisés lors de cet exposé:
Livres:
-Charlot Chaplin, de Catherine Saint-Martin, Té.Arte, année 1987
-Les secrets du cinéma, Casteraman, année 1974
-Manuel d'Histoire 1ère, Hachette éducation, année 2003, pages 72/73
Sites:
-Wikipedia
-http://www.gralon.net/articles/art-et-culture/cinema/article-hollywood--capitale-du-cinema-americain-1060.htm
-http://cours.cegep-st-jerome.qc.ca/530-gjb-p.l/dumuetau.htm
-http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071005120532AAqosz3
-http://www.lodace.net/ca1jour/fev/13021895.htm
-http://pagesperso-orange.fr/pacson/SonCineA2.html
-http://studioc.over-blog.com/article-5239832.html
- http://www.quid.fr/2007/Cinema/Le_Cinema_Dans_Le_Monde/1
- http://www.quid.fr/2007/Cinema/Le_Cinema_Dans_Le_Monde/2
De plus, les courts-métrages des frères Lumière ainsi que Voyage dans la lune, sont visibles sur Dailymotion
DVD:
-Chantons sous la pluie, de Gene Kelly et Stanley Donen, produit par la Warner Bros en 1952
CD:
- Le petit Larousse illustré, 2007

Amanda et Marie M.

sujet 5 Académisme (1830 - 1880)



L'académisme est un style acquit lors d'une formation artistique dans une académie d'art depuis la Renaissance. C'est un mouvement du XIXème siècle, qui eut beaucoup de succès à partir de 1845, jusqu'en 1860. Le style est basé essentiellement sur l'étude du corps, aussi bien en sculpture qu'en peinture. La composition est équilibrée, le dessin précis, détaillé et harmonieux. Les nus féminins couchés d'après les modèles vivants, naissent alors principalement de la mythologie et ont la chair lisse et clair , dévoilant une sensualité pudique.



1836 Jeune homme assis au bord de la mer

Jean-Hippolyte Flandrin (1809-1864) peintre français
Au premier plan, il y a un jeune homme nu (assis sur ses habits) assis sur un rocher. Au second plan, il y a la mer d'un couleur verte (comme les vêtements), puis à droite un rocher dans les tons de gris, et enfin, le ciel qui est gris-bleuté. Sur cette peinture, le jeune homme est mis avant par sa taille relativement grande par rapport au reste du décor.
Quelques artistes de l'académisme:
Alexandre Cabanel (1823-1889)Paul Baudry ( 1828-1886)
Les caractéristiques principales de l'art académique sont tout d'abord:
- un art obéissant à des règles - sujets mythologique
- dessin plus importants que les couleurs - art qui vise a représenter le beau.
Analyse technique du tableau La naissance de Vénus de Cabanel

Ce tableau représente une femme allongée sur la mer, entourée d'écume. Cinq anges volent au-dessus d'elle. En haut à gauche du tableau, deux de ces anges soufflent dans des coquillages et en haut au centre, trois autres anges la regardent et l'admirent, ils semblent curieux et taquins
• Lignes rose : lignes directrices du tableau.
• Lignes jaunes : zones d'éclairage (du soleil).
• Point blanc : point de fuite.
• Demi-cercle jaune : représentation du soleil

sujet 8 le fauvisme

Définition et caractéristiques
Le fauvisme se caractérise par des couleurs violentes, pures et vives qui ne correspondent pas forcément avec les choses qu'elles représente, on peut donc trouver un ciel rouge, des personnages jaune... Le fauvisme s'est inspiré de l'impressionnisme et du pointillisme mais aussi des arts africains et océaniens. Les tableaux sont assez simplifiés, sans détails.
Sujets et thèmes représentés
Ce sont principalement des paysages, des portraits et des gens nus.
Période concernée
C'est un courant de peinture du XX ème siècle, qui débuta lors du Salon d'automne en 1905 et s'acheva entre 1907 et 1908. Le précurseur du fauvisme était Henri Matisse. Le fauvisme est nommé ainsi car les peintres étaient surnommés les «fauves».
Grand artistes du Fauvisme :
-Henri Matisse
-André Derain
-Maurice de Vlaminck
-Georges Braque
-Charles Camoin
-Albert Marquet
-Henri Charles Manguin
-Georges Rouault
-Raoul Dufy
Exemples de tableau
André Derain ( 1880-1954) - Personnages dans un pré- 1906 - 0,38 m x 0,55 m
Paris, collection particulière
Les Affiches à Trouville, Dufy (1906)
Henri Matisse, la Danse, 1909-1910.
Vlaminck Paysage aux arbres rouges
Description d'un tableau
La joie de vivreHenri Matisse, 1905Huile sur toile, 174 x 238Merion, Fondation Barnes, Pennsylvanie
La joie de vivre présenté au salon des indépendants de 1906 est le plus éclatant manifeste de l'immersion de Matisse dans le monde de la peinture.Les personnages vivent durant l'âge d'or, ils dansent s'embrassent et écoutent de la musique. Cette immense toile dont les personnages sont inspirés des Baigneuses de Cézanne est mal reçue par la critique, car les caractéristiques du fauvisme sont mal vue.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fauvisme
http://www.strasmag.com/art/fauvisme.htm
Victoria et Aurélien

sujet 9 L'expressionnisme

Depuis la fin du XIXème siècle, des termes, qui à l'origine, proviennent des arts plastiques,
pénètrent curieusement l'ensemble des domaines de la création et s'imposent pour désigner des tendances, des courants, des mouvements intellectuels, et même l'esprit d'une époque.
L'expressionnisme est un mouvement artistique apparaissant au début du XXe siècle en Europe du Nord. Il se manifeste par le besoin d'exprimer une subjectivité marquée par le sentiment de la souffrance et du tragique, véhiculant des angoisses et des craintes. Cet art a pour but de déformer la réalité pour inspirer une émotion intense, de décrire le monde extérieur dans un langage plus émotionnel. Les artistes s'inspirent beaucoup de la première guerre mondiale dans leurs oeuvres. Les paysages y sont souvent écorchés, les individus désabusés. Le coup de pinceau est violent, brutal. Les couleurs sont intenses, entrechoquées. Les lignes sont acérées. Les formes sont désagrégées, tranchées, tourmentées, simplifiées, anguleuses, agressives, provocatrices. Les expressionnistes sont proches du peuple, et surtout du prolétariat. Ceux-ci sont à la liaison entre le monde moderne et le passé. Ils vivent à une époque ou les mentalités seront amenées à changer.

La première difficulté que l'on rencontre lorsque l'on veut établir une histoire de l'expressionnisme, c'est qu'il ne s'agit ni d'un groupe d'artistes, ni d'une école. Au contraire de l'impressionnisme, du fauvisme, du cubisme, qui sont des mouvements bien définis, dont on peut dire facilement à quelle date ils sont nés, comment ils se sont développés et quelle a été leur fin, l'expressionnisme est une tendance, et non seulement les grands artistes expressionnistes n'ont jamais été groupés, mais ils ont au contraire été isolés. Certains disent que le terme « expressionnisme » aurait été employé pour la première fois par Paul Cassirer, en 1910, devant un tableau de Pechstein: il déclara avec humour que ça n'était pas de l'impressionnisme mais plutôt de l'expressionnisme. Le terme s'était répandu dans le milieu artistique puis dans des chroniques de revues. D'autres affirment que ce terme serait entré en Allemagne par l'intermédiaire de Wilhem Worringer, historien et critique d'art allemand, qui pour la première fois l'aurait employé en 1911.

En 1906, un groupe d'artistes, Die Brucke, développe l'expressionnisme. L'intention du groupe était d'attirer tout élément révolutionnaire qui voudrait s'unir à eux. Leur plus grand intérêt était de détruire les vieilles conventions, à l'identique de ce qui se passait en France où le mouvement est d'ailleurs longtemps rejeté comme une calamité germanique et brumeuse.
Quelques artistes importants de ce mouvement:
● Van Gogh
● Botticeli
● Chaïm Soutine
● Edvard Munch
● De Lacroix
● Emil Nolde
● James Ensor
● Max Pechstein
L'expressionnisme a touché et influencé de multiples domaines artistiques: l'art plastique, la peinture, l'architecture, la musique, la littérature, le cinéma, le théâtre... Notamment le tableau « Le cri » de Munch, dont le réalisateur américain Wes Cravel s'est inspiré du visage du tableau pour faire le masque de Scream. Ce tableau apparaît également sur les pochettes de CD de différents groupes musicaux et dans plusieurs films.
« Le Cri », emblème de l'expressionnisme.

« J'étais en train de marcher
le long de la route
avec deux amis,
le soleil se couchait.
Soudain le ciel
devint rouge sang,
j'ai fait une pause,
me sentant épuisé,
et me suis appuyé
contre la grille.
Il y avait du sang
et des langues de feu
au-dessus du fjord bleu-noir
et de la ville.
Mes amis ont continué à marcher,
et je suis resté là
tremblant d'anxiété,
et j'ai entendu un cri infini
déchirer la Nature. »
Note d'Edvard Munch à propos de son oeuvre, expliquant sa création.
On peut distinguer trois plans distincts sur ce tableau:
Le premier, un homme, peu identifiable, représentant l'artiste lui-même, le visage déformé par l'angoisse. L'être est représenté d'une manière très simpliste: l'artiste ne représente que ce qui joue dans l'émotion de la personne: les yeux, la bouche et le nez. Le personnage parait difforme et quelque peu inhumain, une sorte de mélange entre un fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs et un squelette.
Le second, le ponton et ses deux protagonistes de dos, semblant s'en aller au loin, sur la gauche, et la côte de Norvège et les montagnes au centre du tableau. Partie très sinueuse, les lignes y sont verticales et donnent une impression de vertige qui s'exprime dans l'angoisse du personnage central, comme le pressentiment d'un malheur que les deux protagonistes à l'arrière plan semblent ignorer. La zone centrale crée un contraste de couleur entre le bleu sombre qui vient choquer contre le rouge ardent du ciel.
Le dernier, le ciel. Celle-ci comme la partie précédente est extrêmement sinueuse mais ici les courbes sont horizontales, accentuant le contraste des deux parties. On comprend le terme de « langues de feu » employé par l'artiste à propos du ciel. Il se distingue par ses couleurs vives et violentes, par ses courbes. On n'aperçoit aucun détail de vie, aucune trace de civilisation, ceci représentant pourtant la capitale de la Norvège.
On peut remarquer que l'artiste a échangé les couleurs du ciel et de la terre comme pour troubler le spectateur et appuyer la sensation de « cri » déjà représenté par toutes ces courbes qui déforment l'image.
Le personnage central se bouche les oreilles afin d'échapper au « cri de la Nature ». Cependant, sa bouche laisse penser qu'il est en train de crier lui aussi ce qui pourrait nous faire penser à une sorte de cri intérieur: la peur de la maladie, de la mort, de la solitude d'où l'éloignement par rapport aux autres personnages.
Enfin on peut remarquer qu'aucune partie de ce tableau est complètement claire et nette, on a l'impression qu'un flou est présent sur toute l'image, accentuant le sentiment d'angoisse du spectateur.
Sources:
http://www.urbaneus.com/fr/art-culture/182085/l-expressionnisme-la-distortion-de-la-realite.html
http://www.universalis.fr/encyclopedie/G971461/EXPRESSIONNISME.htm
http://www.artyst.net/02_mouvements/Expressionnisme.htm
http://www.chez.com/jeremy13/Van_gogh/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Expressionnisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cri
http://commentairesimages.free.fr/index.php?p=le_cri_tableau

Marie L et Manon

sujet 2 La musique

Le début du XIXème est une période marquée par le romantisme, représenté par Schumann, Berlioz ou Chopin. Les compositeurs s’attachent à évoquer des sentiments, des légendes ou la nature avec ses tempêtes, ses forêts profondes. Au milieu du XIXème apparaissent de nouveaux courants musicaux.


Le romantisme tardif
Vers la fin du XIXème, les symphonies deviennent plus longues. La musique reste un moyen d’exprimer les sentiments. De nombreux compositeurs incorporent des éléments folkloriques dans leur musique. Cette nouvelle tendance s’appelle le nationalisme.
Richard Wagner (1813-1883), chef d’orchestre et compositeur allemand de renom, puise son inspiration dans les légendes germaniques comme dans Tristan et Isolde, un drame très apprécié.


L’opéra
En France, Georges Bizet, compositeur, crée juste avant sa mort, un chef d’œuvre qui devient universel : Carmen, un opéra dont l’action se passe à Séville.
En Allemagne, le compositeur Richard Strauss témoigne dans ses opéras d’une inspiration très diverse. Par exemple, Elektra en 1906, est une tragédie violente, alors que le Chevalier à la rose, en 1910, est une comédie.
En Italie, le grand compositeur Verdi enthousiasme le public avec ses opéras : Nabucco et Aïda, entre autres.

L’opérette
Dérivées de l’opéra comique, les opérettes abordent des sujets populaires, souvent parodiques, qui cherchent avant tout à distraire le public. Elles connaissent un grand essor dans la seconde moitié du XIXème en France (Jacques Offenbach auteur de La Belle Hélène) et en Autriche (Johann Strauss auteur de La Chauve Souris).


De l’opérette a la comédie musicale
Les opérettes européennes sont très vite jouées aux USA où elles inspirent de nombreux compositeurs américains. Ceux-ci inventent un genre bien particulier : la comédie musicale, mélange d’opérette et de music-hall avec une composante essentielle, le jazz.
Show Boat en 1927 de Jérôme Kern est le premier grand succès. La comédie musicale est marquée par des danses rythmées et un souci du grand spectacle.


Le blues
Le blues apparaît à la fin du XIXème en 1840 dans les régions rurales du Mississippi. Il a pour origine les mélodies africaines chantées dans les plantations de coton pour rythmer le travail des esclaves. Sans travail, sans logement , ceux-ci donnent libre court à l’expression de leurs malaises à travers le blues. Cette musique profane (sans lien avec la religion), exprime d’une manière familière les soucis quotidiens de cette communauté déshéritée.
Du blues rural naitra le blues électrique avec John Lee Hooker ou le roi BB King. La chanteuse Bessie Smith (1894-1937) est alors surnommée « l’impératrice du blues ».


Le jazz
A la fin du XIXème, l’esclavage est à l’origine du jazz. Le jazz naît dans les environ de 1890, inspiré du ragtime (danses européennes mêlées au folklore des Noirs Américains), des chants religieux (gospel et negro-spiritual) et du blues. Des instrumentistes de génie comme le trompettiste Louis Armstrong et le pianiste Duke Ellington, Count Basie ou des chanteuses comme Bessie Smith et Billie Holiday ont enflammé les auditeurs.
Plus tard, le jazz évoluera pour devenir le Swing ou encore le Be-bop avec Charlie Parker.
Les années 30 coïncident avec la folie du swing qui correspond à la fois à un rythme particulier, différent du jazz moderne, et à un état d’esprit.


La musique moderne
La musique moderne commence dès le début des années 1900. Claude Debussy est considéré comme l’un des pères de la musique contemporaine. Il utilise des sons pour suggérer des images à la manière des peintres impressionnistes.
Maurice Ravel, compositeur de musique à l’inspiration multiple, s’est rendu célèbre, lui, par
Le Boléro en 1928.
Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinski est un vrai choc. Ses rythmes violents et fracassants créent l’émeute lors de la première audition.



Durant la période entre 1850 et 1939, on a donc pu observer de grands bouleversements musicaux dus notamment à la révolution industrielle et à la crise des années 30. En l’espace de 90 ans, on est passé d’une musique classique traditionnelle à une musique plus métissée (jazz, blues) puis à la musique moderne.



Louise et Damien

Bibliographie :
-Grands horizons, la musique édition Nathan 1997
-Encyclopédie des jeunes, la musique édition Larousse 1999
-Histoire de la musique édition Hatier 1987

sujet 7 L'impressionnisme

Au milieu du XIXème, tous les deux ans une grande exposition est organisée à Paris, rassemblant les œuvres des artistes contemporains. Mais au cours des années 1860, une nouvelle génération de peintres conteste cet art officiel, refusée par le jury du Salon. Ils décident donc, d'organiser leurs propres expositions et imposent de nouveaux styles.
1- Définition et thèmes abordés
L'impressionnisme est un mouvement artistique né en 1874 et qui connait son apogée en 1880. En 1873, Claude MONET créé un tableau, Impression soleil levant, ce titre donnera son nom à l'impressionnisme. Ce mouvement cherche à traduire l'émotion esthétique créé par une vision de la nature. Les peintres représentent des scènes de la vie quotidienne.
Tout comme Impression soleil levant, de nombreux autres tableaux connaitront de succès : Le Bal du Moulin de la Galette de Auguste RENOIR,
ou Olympia, d'Edouard Manet.
2- Caractéristiques techniques du mouvement
L'impressionnisme est une peinture qualifiée de plus rapide et qui est plus contemporaine pour l'époque.
L’utilisation de tons clairs, la division des tons (un orange est représenté par la juxtaposition de deux couleurs pures le rouge et le jaune), l'obtention de la forme et du volume par les touches et les couleurs au lieu du dessin contour, l'utilisation de l'épaisseur par exemple.
3- Description du tableau Bord d'une Rivière de Paul Cézanne
Ce tableau s'intitulant Bord d'une rivière, a été peint par Paul Cézanne en 1905 et c‘est une huile sur toile. On peut nettement comprendre que le sujet de ce tableau est la nature, et plus précisément l'environnement aux abords d'une rivière.
Au 1er plan, se trouve la berge de la rivière, représentée par les couleurs jaune, marron et vert.
Au 2nd plan nous voyons la rivière, évidemment bleu avec des tons plus foncés ainsi que des reflets noirs et verts.
Au 3ème plan, on distingue quelques maisons ainsi qu'une petite forêt, se trouvant sur le flan d'une montagne sur la gauche. On voit que Cézanne a utilisé de nombreuses couleurs pour réaliser l'arrière plan. Il est clair que les couleurs les plus dominantes sont le bleu, le jaune et le vert, avec des nuances plus où moins claires.
On peut observer que la lumière vient du ciel, c'est cette lumière qui illumine la scène représentée, ce qui donne une touche de réalisme au tableau car cela représente quelque chose de réel.
En conclusion, malgré le fait que l’impressionnisme fut d’abord un mouvement très controversé par les autres peintres, il connaîtra par la suite un succès incontournable dans l’histoire de l’art.
Océane et Floriane

lundi 24 novembre 2008

Sujet 3 : Le sport




Le sport en tant que pratique (lesquels apparaissent, comment, les pratiquants…) et le sport en tant que spectacle (JO, football, tour de France…).
● Le sport en tant que spectacle :
Tout d’abord, il faut savoir qu’entre le milieu du XIXeme siècle jusqu’au milieu du XXeme siècle, il y avait plus de spectateurs que de pratiquants.
Entre cette période, la population a désormais plus de loisirs grâce à la baisse du temps de travail. Ce qui lui permet donc de regarder la pratique d’un sport.
« Le sport, en se popularisant, devient, en ce début de 20è siècle, non pas une pratique
Populaire, mais un spectacle populaire »
(A.Ehrenberg, Aimez-vous les stades ? 1988)
Les spectateurs n’étant donc pas acteurs lors de la pratique d’un sport peuvent être gênants voire violents :
« L’expérience montre qu’il est indispensable dans certaines circonstances, d’avoir à protéger soit les
arbitres soit les athlètes, contre la foule qui peut se trouver momentanément en désaccord avec eux »
(L.Faure Dujarric, in Encyclopédie des sports, 1924).
« Nous sommes bien obligés de le répéter, le spectateur sportif est devenu une plaie »
(P.de Coubertin, Revue olympique, 1910).
Ainsi pour étancher la soif de sport des spectateurs qui étaient au début des bourgeois puis des ouvriers (ayant obtenu plus de temps libre) Les Jeux Olympiques nés pendant l’Antiquité sont remis à jour en 1896. En 1900, création de la coupe de Davis, un spectacle de tennis dont ce dernier étant l’ancêtre du jeu de paume, un jeu très pratiqué à l’époque :
Puis en 1903 le tour de France à Vélo est crée (le sport roi de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui garde la palme jusqu'au triomphe du Football, entre les deux guerres mondiales).
Fédération internationale de football association (ou FIFA) est une association de fédérations nationales fondée en 1904 ayant pour vocation de gérer et de développer le football dans le monde .Ce sport (née en Angleterre, berceau du sport, est très repandu et pratiqué en majorité par la classe moyenne).
Questions :
Quel est le berceau du sport entre le XIXème et le XXème siècle ?
Quels sont les sports les plus populaires en France pendant cette période ?
Qui sont les pratiquants de ces sports ?
Qui sont les spectateurs de ces sports ?
Quels spectacles sportifs sont crées ou remis à jour ?
Harold et Laura, 1ere L

sujet 11 LE SURREALISME



Salvadore Dali, Cygnes reflétants des éléphants.



1) Définition
Le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique né dans les années 1920. Il accorde une grande importance à l'écriture automatique et se définit comme un « automatisme psychique » par lequel on cherche à éprouver « le véritable processus de la poésie »; c'est un courant avant-gardiste.
Le surréalisme est une réinvention du rapport entre les objets et les mots destinée à les définir , un détournement de l'objet de son lieu et de sa fonction naturelle dans le but de l'insérer à l'intérieur d'un code esthétique. Le surréalisme est une poétique du dépaysement ,un humour noir , inquiétante violence psychologique ( freud ) , jamais clairement déclarée , sapant de l'intérieur les certitudes de l'imaginaire collectif. Principe d'éducation des forces occultes de l'inconscient , de reconnaissance et de libération de toute une série de tabous et d'interdits.
Les techniques utilisés par les surréalistes sont l'automatisme psychique qui est une immédiate correspondance entre l'inconscient et l'action , elle s'effectue alors sans aucun contrôle de la conscience sur le résultat obtenu. Des techniques combinatoires telles que le collage, l'assemblage, le photomontage ou inventée comme le ready-made.



2) Origines du surréalisme
On ne peut parler du surréalisme sans évoquer le dadaïsme, courant qui a inspiré les surréalistes. Le Dadaïsme se distingue des autres courants artistiques par son autonomie à créer et par sa volonté de modifier radicalement l'approche mentale du produit artistique et de tout ce qui en fait partie intégrante : les figures essentielles de l'artiste et du « consommateur ». Le dadaïsme était également utilisé comme caisse de résonance au sein d'une communauté déjà surchargée de nombreux mots d'ordre ( contexte d'après guerre, URSS , régimes totalitaires) et donc dans une optique de propagande autant que d'esthétique.
Les surréalistes ont ajouté au dadaïsme deux éléments essentiels: la psychanalyse et le marxisme .



L'école Soviétique, Marcel Duchamp














3) Les principaux protagonistes du courant surréaliste
- Salvador Dali ( les montres molles )
- Marcel Duchamp
- Joan Miro( personnage lançant une pierre à un oiseau )
- Magritte
- André Breton.
L'homme au chapeau melon, de René Magritte.

mercredi 19 novembre 2008

sujet 6 le réalisme















le pont de Mantes de Corot

Le Réalisme
Présentation

Définition selon la huitième édition de l’Académie Française :
En termes d'Esthétique, il désigne une Doctrine d'après laquelle l'art ne doit pas chercher à idéaliser le réel, mais seulement à le reproduire exactement. En cette acception, il s'oppose à des mots tels que Idéalisme, Romantisme, Impressionnisme, etc., qui désignent des doctrines ou des écoles de tendance contraire.

Le mouvement réaliste est très lié au contexte politique présent, en effet les artistes sont fortement engagés souvent démocrates et révolutionnaires. Il naît avec la révolution de 1830 mais c’est en 1848 et pendant la révolution qu’il prend de l’ampleur et atteint son apogée, on ne peint plus l’Art pour l’Art mais l’Art pour l’Homme. Courbet disait que : « le réalisme est par essence l’art démocratique ». C’est aussi la naissance le l’art autonome au pouvoir, ainsi en 1855 lors de l’exposition universelle de Paris, Courbet se voyant refuser l’exposition de certaines de ses œuvres construisit une baraque en bois qu’il nomme : Le Pavillon du réalisme. C’est aussi la naissance de la techniques dite : « de plein air ». En effet les artistes, toujours dans le souci de rester fidèles à leurs modèles peignent devant le paysage cherchant le contact avec la nature. Les réalisme s’efface petit à petit dans les années 1860-1870 pour laisser place a l’impressionnisme, c’est pourquoi on peut que dire le réalisme est une sorte de trait d’union entre le romantisme et l’impressionnisme.

Les sujets ou thèmes présentés

Les tableaux réalistes représentent des scènes de la vie courante avec un soucis de vérité.
Les personnages présent dans ces scènes sont des personnages banals, qui appartiennent le plus souvent au petit peuple, et contrairement au romantisme ne sont plus des personnages mystifiées dans des situations exceptionnels. Dans le réalisme tout évènement, objet, être, chose ou action à le droit de devenir un sujet pictural et doit être représenté de la manière la plus proche de la réalité. Il y a le soucis du détail.
Les sujets sont différents selon les peintres. En effet on peut noter les différences suivantes:

Corot (1796-1875) trouvera tout au long de sa vie l’inspiration dans les paysages naturels et des monuments. (Cf. Le Pont de Mantes)

Millet (1814-1875) s’intéressera surtout de la vie paysanne. (Cf. L’Angélus)

D’autres comme Courbet (1819-1877) ou Whilhem Leibl (1844-1900) peindront des scènes de vie ordinaire. (Cf. Trois femmes à l’église.)

Analyse de L’enterrement à Ornans






Ce tableau fut peint par Gustave Courbet né à Ornans justement, il est considéré comme l’un des chefs de fil du mouvement réaliste.
Ici Courbet montre un enterrement dans son village natal ; on apprend ainsi le déroulement de la cérémonie ; les personnes sont divisées en trois groupes à droites les femmes, au milieu les hommes et sur la gauche les religieux.
Ce tableau réalisé en 1850 est réaliste dans le sens où, d’une très grande dimension (plus de 6m sur 3) et peint noblement comme une peinture d’histoire, il représente une situation ordinaire.
Tous les personnages du curé au chien sont traitées individuellement de façon impartial, d’ailleurs Courbet fit venir toutes ces personnes et sont ainsi maintenant, sur le tableau, représentées grandeur nature toujours dans un souci de la vérité. La palette des couleurs est très limitée. En effet les couleurs dominantes sont le noir, le blanc et le vert. Le tableau est sombre montrant ainsi le caractère triste des cette scène. Si dans ce tableau rien n’est amplifiée on remarque néanmoins certains symboles. D’abord la mort avec la tombe et le crâne a coté, la religion avec les habits blancs des religieux et la croix en opposition avec la croix franc-maçonne formée pars les os sur le cercueil et puis le chien qui représente la fidélité même la après la mort.
Bon nombre des personnes présentes furent identifiées, c’est ainsi qu’on apprit qu’une des personnes était franc-maçon (ce qui explique le symbole franc-maçon), d’autres de la famille de Courbet. Enfin Courbet symbolise la première république avec les deux hommes âgés, en témoignent leurs habits, au centre qui la vécurent.
Ce tableau fut interprété de différentes façons, certains y voit avec le rassemblement de toutes les conditions sociales, l’idée d’une « entente universelle » amenée avec la révolution de 1848. D’autre la mort de la République, ou plutôt son enterrement sachant qu’Ornans et le Doubs en général ont voté pour Louis Napoléon qui plus tard abolira la République. Enfin certains considèrent cet enterrement comme celui du romantisme.

Au Salon de 1850-1851, beaucoup dénoncent "la laideur" des personnages, un critique dît même : "Imaginez-vous la copie la plus scrupuleuse et la plus impitoyable de toutes les trivialités de figures, d'attitudes, de costumes, de physionomies qu'on puisse glaner à chaque pas dans la vie privée, et particulièrement en pro­vince. Ce n'est pas la restauration du laid, c'est la poursuite et la recherche de l'ignoble".
A quoi Courbet répondit : "Je n'ai jamais eu d'autres maîtres en peinture que la nature et la tradition, que le public et le travail." Et qu’il « amenait la démocratie dans l’art ».
Parmi les rares admirateurs de la toile, un critique prophétise cependant qu'elle restera "dans l’histoire moderne les colonnes d’Hercule du Réalisme".


Sources :
La petite encyclopédie de l’art
L’art de Sandro Sprocati aux éditions SOLAR
L’Histoire de l’art pour les nuls
http://www.peintre-analyse.com/realisme.htm
http://www.wikipedia.org/
http://www.histoire-image.org/
http://www.musee-orsay.fr/
http://www.ambiance-fantastique.com/PAGES/c-realisme.htm

Eliott et Florent

lundi 17 novembre 2008

sujet 10 Le Cubisme (1907-1914)

Le Cubisme (1907-1914)

I- INTRODUCTION
Le Cubisme est un mouvement artistique issus de la Bourgeoisie Provinciale, sans doute le plus décisif de l’histoire de l’art moderne, il va donner un nouveau visage à l’abstraction mettant en œuvres des tableaux qui seront dits « géométriques », il participera également à la mise en collaboration avec de grands peintres et artistes de l’époque. Le mouvement va se développer de 1907 à 1914 puis finira par s’éteindre en 1920 entraînant dans sa disparition d’autres mouvements tels que le futurisme, le constructivisme, et à un certain degré l’expressionnisme.

II- Influences du cubisme
Influencés par Cézanne et sa façon d'utiliser plusieurs angles de vue dans un même tableau, la géométrisation des formes ainsi que les arts primitifs africains et océaniens qu’on trouvait dans les œuvres de Gauguin, Picasso et Braque furent les premiers peintres cubistes. Picasso, surtout, donna naissance au cubisme avec les Demoiselles d’Avignon. (>> Ressemblance des visages des femmes avec masques africains). Notons que très souvent Picasso et Braque travaillaient ensemble, parfois sur la même toile.

III- Histoire et développement du cubisme
Le terme cubisme provient d'une réflexion d'Henri Matisse, relayée par le critique d'art Louis Vauxcelles, qui, pour décrire un tableau de Braque, parla de "petits cubes". Un des buts du cubisme est d’exagérer pour exprimer les aspects essentiels de la nature. L'approche du monde visible qui est alors basée sur la perspective unique va se voir bouleverser par le cubisme.
Leur démarche fut d'analyser, de décomposer les objets comme s'ils tournaient autour d'eux, pour ensuite déployer sur les deux dimensions les facettes prises sous différents points de vue. Il s'agit bien d'une approche "conceptuelle" de la peinture. Il ne s’agit dès lors plus d’imitation du monde réel mais bel et bien d’un art de conception des choses.Les cubistes n'établissaient pas de distinction entre les formes tridimensionnelles qui auraient dû s'incurver vers le spectateur et celles qui auraient dû s'en éloigner. Ils les aplatissaient simplement en formes qu'ils multipliaient sur toute la toile. Il en résultait souvent des surfaces plates, riches en motifs de couleurs éteintes, dans lesquelles, il est difficile de distinguer les objets les uns des autres et de l'espace qu'ils occupent. En peignant les objets sous des angles différents, les cubistes étudiaient leur mouvement dans le temps autant que dans l'espace. Les cubistes déforment la réalité, mais disent-ils pour mieux l’exprimer : ils fragmentent les volumes mais sans remettre en cause l’existence de l’objet représenté. (manuel d’histoire p 68) ? Jusqu’en 1912 ce mouvement esthétique fut exclusivement parisien, puis il se diffusa hors de France. En 1914, les débuts de la guerre furent la cause d’une importante fracture du développement cubiste, c’est alors que Braque et Picasso se séparèrent.IV- les trois périodes du cubisme
De 1907 à 1910 le cubisme connut sa période dite ‘cézanienne’, les formes s’organisent en volumes géométriques simplifiés : « la sphère, le cône, et le cylindre » Le cubisme forme un espace imprécis, presque irréaliste, les formes originelles sont distordues, les lignes des contours se confondent, il y a une interpénétration des volumes... La phase Cézanienne concerne essentiellement Picasso avec le Reservoir at Horta de 1909 et Braque.
De 1910 à 1912 c’est le cubisme « analytique » qui connaît sa période de gloire, il est fondé essentiellement sur l’observation. La couleur est mise entre parenthèse au profit de l’approche de l’espace : il ne se construit qu’avec le segment sous sa forme primaire à savoir le segment de droite et l’arc de cercle. Egalement au profit du dessin, et des valeurs lumineuses qui sont déclinées en échelles sombres ou claires et qui s’évanouissent dans un fond indéfinissable. C’est une phase de destruction du motif, proche de l’abstraction comme par exemple dans Le joueur de guitare de Picasso en 1910.
De 1912 à 1914 : C’est le cubisme synthétique, on souhaite représenter les objets à travers leurs traits essentiels, il est fondé sur des techniques artistiques comme le collage. Dans les œuvres cubistes apparaissent des lettres au pochoir (Le portugais, Braque), des collages (Nature morte à la chaise cannée, Picasso), des notes de musiques, des papiers de journaux, des paquets de cigarette...et plus tard, du sable et de la sciure de bois dans le but de donner du relief aux œuvres, pour réaliser de véritables « tableaux-objets ». Puis Picasso et Henri Laurens élaborent des constructions de matériaux découpés et assemblés en plan géométriques colorés car ils éprouvent le besoin de revenir à une peinture plus colorée et plus réaliste.

V- Conclusion
En conclusion, il faudrait plutôt parler d’un « moment » cubiste, et non d’un « mouvement » cubiste car il a caractérisé la fracture d’une société : il a créé un nouveau mode de penser l’espace, la relation entre les choses, la relation des hommes aux choses, et les relations entre les hommes. Ce fut une rupture avec les traditions réalistes du XIXeme siècle.



étude de tableau
Les Demoiselles D’Avignon de Pablo Picasso.

Les Demoiselles d’Avignon , en 1907 ce tableau marque la naissance du Cubisme.
Pour cette toile Pablo Picasso s’est inspiré d’une maison close, autrement dit d’un « bordel » dans la rue d’Avignon à Barcelone où dans sa jeunesse, il achetait ses couleurs. Initialement la scène devait représenter une maison close avec des filles, un étudiant et un marin évoquant deux clients mais le tableau final apparaît bien plus dans la tradition des grands tableaux de nus féminins tels ceux de Paul Cézanne où encore Jean Auguste Dominique Ingres. C’est la tout l’art du Cubisme, comme l’on peut le voir notamment grâce au nez et aux yeux qui ne sont pas du tout proportionnels, Picasso a utilisé des techniques plastiques cubistes, il a également joué avec un effet de perpective. Les deux femmes au centre sont représentées de face, elles sont animées par un visage plus clair, le blanc qui généralement est symbole de pureté oppose donc un net contraste avec l’idée générale du tableau ; de plus par leur position privilégiée au centre du tableau, Picasso a voulut donner au spectateur un premier regard sur ces femmes telles qu’elles apparaissent dans la maison close d’Avignon. La femme de droite quant à elle, est représentée dans une position assez provocatrice qui fait certainement référence au Kama-Sutra utilisé dans les réseaux de prostitution. La seconde femme de droite est représentée comme sortant du décors par des rideaux qui peuvent être pris comme accessoires, cela donne vie à une scène qui peut-être interprétée comme de séduction, la femme semble tentatrice, avec son visage sombre elle fait référence au mal, au Diable particulièrement qui retourne dans les ténèbres. Les couleurs dominantes qui sont l’ocre rouge et le gris renforcent cette idée. La femme de gauche elle semble assez mystérieuse, sa position semble décalée et peu réaliste par rapport aux autres. Pour ne pas bouleverser la peinture de son époque, et ne pas tout remettre en cause, Picasso, a tout de même laissé trace de nature morte dans sa toile, au premier plan sur la table. Ce tableau bouleverse tout de même l’époque car l’image de la beauté féminine telle qu’elle existe encore est alors remise en cause par ces masques, les postures, les hachures et enfin les ombres. Ce tableau fera alors polémique au XXème il sera analysé encore et encore ,qualifié de « plus formidable tableau de sexe et de mort du XXe siècle » par Pierre Daix.

par Clémence et Lila