mardi 25 octobre 2011

harraga

                                                                                                                       
                                                                                                                              
Harragas, ou les brûleurs du détroit. - wideo
Dans le port de Tanger, ils sont des centaines de jeunes à errer, livrés à eux-mêmes, sous le regard indifférent des passants, des touristes, des autorités. Ils vivent en bandes, dorment dehors, se shootent à la colle ou au gaz carbonique des voitures. Agés de 7 à 17 ans, ces enfants mineurs sont les produits de la misère rurale, de la déscolarisation et du rêve occidental qui représente la réponse fantasmée aux injustices vécues chaque jour. À Tanger, il suffit presque de tendre le bras pour avoir l’illusion de toucher l’autre rive du détroit de Gibraltar, l’Espagne, la terre promise. Pour traverser, il n’y a qu’une solution : pénétrer dans l’enceinte du port, déjouer la surveillance des policiers et s’engouffrer au plus vite sous les remorques des camions et des autocars qui embarquent à bord des ferries à destination de l’Europe. Les images sont d'Yvon Bodin. Le montage est de Sophie Kerboul. Driss El Bakkali fut notre fixeur.
        
        Video de laurentjerome    

  
Harragas, ou les brûleurs du détroit. - wideo
Dans le port de Tanger, ils sont des centaines de jeunes à errer, livrés à eux-mêmes, sous le regard indifférent des passants, des touristes, des autorités. Ils vivent en bandes, dorment dehors, se shootent à la colle ou au gaz carbonique des voitures. Agés de 7 à 17 ans, ces enfants mineurs sont les produits de la misère rurale, de la déscolarisation et du rêve occidental qui représente la réponse fantasmée aux injustices vécues chaque jour. À Tanger, il suffit presque de tendre le bras pour avoir l’illusion de toucher l’autre rive du détroit de Gibraltar, l’Espagne, la terre promise. Pour traverser, il n’y a qu’une solution : pénétrer dans l’enceinte du port, déjouer la surveillance des policiers et s’engouffrer au plus vite sous les remorques des camions et des autocars qui embarquent à bord des ferries à destination de l’Europe. Les images sont d'Yvon Bodin. Le montage est de Sophie Kerboul. Driss El Bakkali fut notre fixeur.
   
   
        Video de laurentjerome   

Aucun commentaire: